" La Legion Etrangere en Indochine 1914-1941"
autor Tibor Szecsko, jeden z najlepszych znawców dziejów Legii, legionista, kurator Muzeum Legii Cudzoziemskiej w Aubagne, na emeryturze zajął się publikowaniem źródeł do dziejów Legii.
358 stron, okładka miękka, tekst, mapy, zdjęcia ,
W książce omawia pojawienie się Legii w Indochinach, a następnie powstawanie poszczególnych jednostek, w tym powstanie 5 REI w 1930 r. Szczegółowo omawia organizację i funkcjonowanie Legii. Przedstawiona zostaje również agresja japońska w latach 1940/41.
Opracowanie zawiera wiele aneksów, szkiców mundurów, reprodukcji dokumentów. Znakomite opracowanie monograficzne, źródłowe.
Książka w języku francuskim, używana, ale w bardzo dobry stanie, nie ma uszkodzeń ani notatek na stronach.
Wydana w 1989 r.
LA LEGION ETRANGERE EN INDOCHINE - 1914/1941
Auteur : Tibor SZECSKO
"La Légion étrangère en Indochine de 1914 à 1941" évoque une période peu connue du grand public et même des historiens. Si l’ère des grandes opérations est close, si la France est en paix avec la Chine, si l’Indochine est théoriquement pacifiée, les menaces extérieures et les convulsions intérieures sont quasi-permanentes dans cette possession française, dont il était difficile d’assurer la sécurité en raison de l’éloignement.
La Légion bien qu’elle soit partie intégrante de l’Armée d’Afrique, apporte principalement aux troupes coloniales et à la défense de l’Indochine des renforts non négligeables en quantité et surtout en qualité.
Jusqu’en 1928, ses bataillons formant corps sont déployés essentiellement dans la Haute-Région, face à la frontière chinoise. A partir de cette date, les risques de soulèvements intérieurs se révèlent plus importants et la propagande révolutionnaire ébranle la loyauté des troupes indigènes. Dès lors, les unités sont regroupées dans le Delta et forment un nouveau régiment : le 5e Etranger.
Pour les légionnaires, le Tonkin est un pays de rêve. Mais la vie facile et la solde élevée cachent les dangers qui les guettent : l’alcool, l’opium, les maladies et les femmes. En effet, l’encongayement institutionnel présente avantages et inconvénients. Il y a donc un mythe et une réalité en ce qui concerne ce paradis illusoire, que l’ouvrage évoque avec discernement grâce aux nombreux documents et témoignages inédits.
Le récit des opérations militaires occupe une bonne partie de l’ouvrage. Celui des combats successifs de janvier à mars 1914, ignorés comme tant d’autres, prouvent que la piraterie existait toujours. La lutte contre la rebellion locale est incessante durant la 1ère Guerre mondiale. La régression de la résistance locale sur le terrain, en accointance avec la Chine, confère une nouvelle mission à la Légion. : celle de troupe de sécurité prête à intervenir en cas de menaces intérieures. Son action lors de la tentative d’insurrection de Yen Bay, en 1930, est déterminante. Après l’échec des nationalistes du Viet Nam Quoc Dan Dang (V.NN.Q.D.D.), la poussée révolutionnaire est reprise par le parti communiste indochinois, dont le foyer principal est au Nord-Annam. Une nouvelle intervention de la Légion met un terme à l’agitation sanglante.
En 1939, enfin, les menaces extérieures, considérées jusqu’alors comme peu probables, deviennent sérieuses et la Légion doit affronter des adversaires mieux armés et mieux entraînés. Avec les moyens dont il dispose, le 5e R.E.I., s’oppose successivement aux ambitions japonaises en septembre 1940 et aux troupes thaïlandaises en janvier 1941, renouvelant “la geste légionnaire”, notamment au combat de Phum Préav.
Après ces affrontements qui révèlent l’insuffisance en effectifs et en moyens des troupes de l’Indochine, l’auteur s’interroge sur la question fondamentale : la France pouvait-elle assurer la défense de ce territoire contre un ennemi extérieur ? L’humiliation infligée par les japonais et le malheureux conflit thaïlandais semblent prouver le contraire.
format 16,5 x 23 cm - illustrations en NB - planches fanions, insignes, décorations coloniales en Indochine 1914/1941 en couleur - très nombreuses annexes : liste des chefs de corps - biographie du colonel Debas - pertes éprouvées au combat et au cours des opérations - état des militaires du 1er régiment étranger morts pour la France au Tonkin au cours de la Grande Guerre - brevet de chevalier de l'ordre du dragon d'Annam décerné au 4/5° R.E.L. le 7 mars 1931 - organisation de la demi-brigade de Légion au Tonkin - rapprot de traversé du chef de bataillon Kratzert (1932) (retour du Tonkin) - planches d'uniformes. Liste des planches - etc . bibliographie des sources - chronologie - index des noms de personnes - liste des abréviations - glossaire - table des cartes et illustrations - etc... - broché.
Auteur de l'ouvrage, épuisé depuis de nombreuses années et très recherché par les collectionneurs, :"LE GRAND LIVRE DES INSIGNES DE LA LEGION ETRANGERE"
poids du livre : 640 g
L’auteur :
Hongrois d’origine, Tibor Szecsko s’engage à la Légion étrangère à l’âge de 18 ans, à la suite de k-l’insurrection de Budapest en 1956. En Algérie et au Sahara, il sert jusqu’en 1966 dans les rangs des 3e et 4e Etrangers puis au 1er régiment étranger de cavalerie avant de rejoindre le Musée de la Légion étrangère à Aubagne, dont il est le conservateur pendant près de vingt ans.
Par ses connaissances, sa mémoire, sa passion pour l’histoire de son Arme, il est très vite devenu une figure. Les ouvrages auxquels il a indirectement participé, en fournissant documentation et conseils, ne se comptent pas. Bien des auteurs lui ont témoigné leur reconnaissance, d’Erwan Bergot à Pierre Sergent, en passant par Jean Brunon et Georges Blond, sans oublier Edmonde Charles-Roux.
Depuis son départ à la retraite, il s’est consacré à l’écriture d’ouvrages sur la Légion étrangère et d’une thèse d’histoire couronnée par l’université de Montpellier - évènement rare, car il y a sans doute peu d’exemples d’anciens légionnaires, d’origine étrangère de surcroît, accédant aux grades universitaires après leur radiation du service actif.
Ayant servi la France par les armes, il la sert maintenant dans les lettres, l’histoire et l’esprit.